1. Une perception au second empire

 

En 1856, alors que régnait Napoléon III, Geudertheim comptait 1241 habitants. Sur les 430 adultes actifs du village, plus de 200 étaient des agriculteurs, qui disposaient de revenus assez conséquents.

Jusqu’au milieu des années 1840, il n’y avait dans chaque département qu’un nombre limité de perceptions : 11 circonscriptions à peine dans le Bas-Rhin en 1834. La perception de Brumath (pour laquelle le percepteur résidait à Strasbourg !), regroupait les cantons de Brumath, de Truchtersheim et d’Oberhausbergen en partie.

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3. Un brillant jeune officier

 

Admis à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1872, il en sortit 5e sur 304, puis passa sous-lieutenant au 20e Régiment d’Infanterie en 1874, et entra à l'École d'État-major, d'où il sortit second sur 25 en 1875.

Lieutenant en 1876, il fut stagiaire au 7e cuirassiers (1877) puis au 4e Zouaves (1879). En Algérie de 1879 à 1880, il en revint avec la Médaille coloniale et passa dans l’infanterie, au 6e Bataillon de Chasseurs à Pied et devint la même année capitaine au 126e Régiment d’Infanterie.

 

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2. L’enfance de M-G Picquart

 

3 ans plus tard, en 1862, alors qu’ils étaient tout juste repartis sur Strasbourg, le jeune Paul Picquart décédait à son tour, à l’âge de 17 ans et demi. Ces décès ne purent que marquer le jeune Georges… qui perdit de plus son père le 9 décembre 1865, alors qu’il n’avait que 11 ans. Tous ses grands-parents étant déjà décédés, le futur général et ministre fut très marqué par sa mère, qui ne décéda qu’en 1896.. Une mère musicienne et cantatrice, qui avait été à Paris l’élève d’un compositeur alors connu, et qui transmit à son fils cet amour de la musique, qui se doubla d’une culture littéraire importante.

 

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4. La place du Général Picquart

 

Le 20 juin 2006, à l’heure où la France s’apprêtait à célébrer le centenaire de la réhabilitation du capitaine Dreyfus, Michel Knittel, l’historien de la commune et président délégué de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Brumath et Environs, écrivait au maire Erwin Fessmann pour proposer d’honorer la mémoire de Marie-Georges Picquart, qui pour beaucoup est le « véritable héros militaire de l’Affaire Dreyfus », en donnant son nom soit à la salle d’honneur sous la Mairie, soit à la Maison de la Culture, et idéalement à la
« Place de la Mairie », qui n’en possédait pas.

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